Les fameuses mauvaises herbes, voilà un sujet brulant qui soit énerve, soit divise. Elles sont indésirables, nous lassent, nous envahissent mais parfois elles peuvent aussi nous aider à mieux connaitre notre sol, notre terre. Alors, pourquoi devrions-nous faire la guerre à un végétal qui a su s'adapter pour survivre. Apprenons plutôt à mieux gérer la croissance des adventices au jardin potager bio.
Qu'est ce qu'une "mauvaise" herbe ?
Martin Luther-King disait "une mauvaise herbe est une plante dont on n'a pas encore trouvé les vertus"
Définition (www.linternaute.fr) : Plante, herbe qui nuit aux autres cultures
On appelle donc mauvaise herbe, ou adventice la végétation sauvage qui colonise nos plantes bandes destinées au jardinage. C'est le jardinier qui lutte farouchement contre ces végétaux qui pourtant, ont tout le mérite de lutter pour leur survie.
D'ailleurs, quand on y regarde de plus près, si elles apparaissent naturellement sur un terrain, c'est qu'elles sont d'une importance capitale dans le cycle de fertilité du sol.
Oui mais voilà nous ce que l'on veux c'est produire des légumes et outre le coté esthétique, on veut que ce soit nos légumes qui poussent et grossissent et non les herbes sauvages.
Saviez-vous que sur 250 000 espèces de plantes dans le monde, seulement 2 à 3 % se comportent comme des herbes non désirées dans nos jardins cultivés ?
Pourquoi désherber ?
Tant de jardiniers débutant arrêtent le potager à partir du moment où ils se laissent déborder par les adventices. C'est fort dommage. Désherber peut effectivement être une vraie corvée. Pourquoi alors s'acharner frénétiquement à arracher, couper, tailler, sarcler, épuiser ces herbes ?
- La 1ere raison est que beaucoup de jardiniers tiennent à garder un jardin propre, et le côté esthétique est une priorité pour beaucoup. Est-ce vraiment primordial si l'on souhaite favoriser la vie et la biodiversité dans nos potagers ? c'est à réfléchir.
- La 2ème raison, plus censée, est que ces herbes sauvages concurrences directement nos cultures tant sur l'arrosage que les nutriments puisés dans le sol pour pousser.
Quand désherber ?
Bien qu'il y ai des périodes plus faciles que d'autres, par exemple après une pluie, quand la terre est plus meuble ou l'on peut facilement les arracher les "mauvaises" herbes. On peut identifier 3 types de périodes de désherbage.
Un désherbage d’entretien : régulièrement tout au long de la saison pour laisser à nos légumes l’exclusivité de la richesse du sol.
Un désherbage de préparation : en début de saison avant de faire les premières plantations au potager …
Un désherbage de fin de saison : pour préparer le sol avant l’hiver (avant amendement ou disposition d'un paillage de surface par exemple)
Comment désherber ?
(Je ne parlerai ici que de méthodes mécaniques en excluant toute forme de désherbant chimique)
L'arrachage manuel
Une paire de gants, de l'huile de coude et on arrache "à la main" les herbes indésirables. Idéal après une pluie, on peut arroser la parcelle à désherber quelques heures avant de le faire. C'est la méthode qui fonctionne le mieux, même si elle peut être pénible !
La binette ou le sarcloir
Ces deux outils vous permettront d’enlever les jeunes adventices ayant peu de racines. L'idée va être de passer sous la plante, dans la terre pour venir couper les racines afin de l'affaiblir.
La griffe
La griffe est un de mes outils préférés : elle permet d'arracher facilement les herbes, on atteint plus facilement les racines (surtout avec une terre meuble et légèrement humide)
La grelinette
La grelinette est un outil génial, non seulement elle permet d'aérer profondément le sol sans trop abimer la vie qui y réside. Mais son utilisation pour le désherbage est juste excellente, même sur des surfaces assez grandes. C'est d'une facilité déconcertante.
Le désherbeur thermique
En dehors du potager il peut vous arriver dans les allées, entre des pavés autobloquants ou autre d’avoir des mauvaises herbes là je pense qu’un outil tel que le désherbeur thermique fait des merveilles (testé et approuvé)
Les autres méthodes
Le paillage (couvre sol pour empêcher la lumière de passer) et la solarisation (bâche noire mise sur les végétaux qui concentre la chaleur et élimine les plantes) Mais nous y reviendront ci-dessous avec les 7 astuces pour lutter contre les adventices.
7 astuces pour controler et limiter les "mauvaises herbes"
Une des meilleures stratégies pour lutter contre les mauvaises herbes c'est la prévention. Gardez à l'esprit que nous travaillons dans un potager bio donc on bannira toutes les solutions employant les produits chimiques ou autre recettes non naturelles.
1- Eviter de retourner ou creuser le sol
Arracher les mauvaises herbes c'est la méthode classique, mais que diriez-vous de vous épargner le plus possible ce dur labeur ?
Saviez-vous que le sol contient une quantité impressionnante de graines de végétaux diverses qui ne demandent que des conditions idéales pour germer et croitre.
Examinons les conditions idéales : une température réchauffée, un accès plus rapide à l'eau, et une exposition à la luminosité. Que se passe-t-il si une graine enfouie profondément est remontée plus en surface suite à un retournement du sol ? bingo la magie de la vie prend le dessus et hop la nature reprend ses droits.
Donc, le 1er conseil sera : tu ne retourneras le sol ou tu le creuseras seulement si nécessaire. Et si tu dois le faire alors plante une culture ou utilise un paillis (on en reparle dans la prochaine astuce suivante)
Pour les pelouses, on pourra jouer au chirurgien en utilisant un couteau tranchant à lame fine pour trancher les racines de pissenlits et autres herbes indésirables. Cette opération consiste à priver la plante de nourriture plutôt que de les déterrer et faire des trous un peu partout.
Quoi qu'il arrive, pensez que les graines peuvent rester très longtemps dans le sol (en mode dormance) jusqu'à ce que les bonnes conditions soient réunies.
2- Utiliser un paillage, paillis, mulch
C'est une super technique qui a ma préférence. On va utiliser un couvre sol pour priver de lumière les plantules, germes, ce qui les affaiblit et les empêchent de profiter de la photosynthèse (qui est une élément obligatoire pour la croissance des végétaux)
Je pense que le mulch à privilégier est organique (foin, paille, tontes, brf, feuilles mortes, etc...) car en plus d'empêcher la prolifération des adventices cela va favoriser la vie du sol, en se dégradant va a terme augmenter la fertilité de ce dernier.
Vous pouvez utiliser des cartons ou des copeaux de bois mais l'idéal est de mélanger plusieurs types de paillage organique.
Vous pouvez également des couvre sols non organiques : minéraux, bâches, etc ... l'idée est toujours la même : empêcher la lumière de passer !
3- Désherber à la bonne période
Comme vu précédemment, on a vu qu'il était plus facile de désherber quand le sol est humide et meuble : ça s'arrache tout seul ! mettez une vieille fourchette piquée dans le tiroir de la cuisine dans la poche arrière de votre jean elle pourra être d'une grande aide lors d'arrachage d'herbes récalcitrantes. (Chut ce n'est pas moi qui vous l'ai dit :p)
Par temps plus sec, utilisez la binette, une houe à lame tranchante ou un sarcloir pour sectionner la plante au ras du sol au niveau des racines, le soleil et sa chaleur permettra dans ces conditions de finir le travail en assechant l'ennemi :p
En plus de cela, je vous conseille d'intervenir le plus tôt possible : arracher les jeunes plantules est plus facile que les plantes bien enracinées.
4- la méthode highlander : coupez leur la tête
Si le désherbage est impossible, je vous conseille de couper la tête des mauvaises herbes. Munissez-vous d'un sécateur et décapitez la plante juste avant leur montée en graine.
Faire cela à la cime des vivaces comme le liseron limite le réensemencement naturel. Cela oblige le végétal à puiser dans ses réserves nutritives et réduit ainsi les bourgeons racinaires. Cela impacte fortement leur propagation.
5- Réduire les espacements
Quand vous plantez vos cultures, vous respectez une distance minimale entre chaque végétal. Je vous conseille de planter légèrement plus serré entre 10 et 20 % de moins.
Pourquoi ? Car cela va littéralement "étouffer" les mauvaises herbes en occupant un peu plus l'espace et en provoquant un ombrage plus conséquent sur celles-ci limitant de fait leur prolifération.
6- Arroser seulement vos plantations par les adventices
L'idée est simple : faire profiter votre arrosage davantage à vos cultures plutôt qu'aux plantes indésirables. Pour cela vous pourriez par exemple installer un système de goutte à goutte qui cible seulement aux endroits où se trouvent vos plantations dans le potager.
Le faire à la main avec l'arrosoir est sympa et simple mais peu devenir fastidieux en fonction de la taille de votre jardin, tout dépend de votre disponibilité.
7- avoir un sol riche en matière organique
Plus vous aurez un sol fertile, riche en matière organique, et moins vous aurez de mauvaises herbes. Apportez régulièrement compost, paillage, fumier, matiere en décomposition et petit à petit vos combats avec les adventices disparaitront.
Ce dernier point rejoint l'idée de départ : finalement cette soit-disante "mauvaise" herbe est totalement utile dans le chemin de fertilité de votre sol, une fois atteinte, l'utilité disparait et naturellement vous n'en n'aurez presque plus.
Intéressante observation n'est-ce pas ? Peut-être que vous regarderez ces "mauvaises herbes" différement désormais :) Passons désormais à la 2eme partie de cet article : l'identification des adventices.
Comment identifier les mauvaises herbes au potager bio pour mieux les contrôler ?
On va voir ensemble comment identifier les herbes indésirables dans votre jardin potager et comment mieux les gérer.
Le liseron des champs (convolvulus arvensis)
Le liseron, ou liseron des champs est une plante vivace grimpante assez invasive. Originaire d'Eurasie c'est une des plantes les plus coriaces et les plus difficiles à controler.
Il se propage a partir de porte greffe et des graines. Une seule plante peut couvrir environ 3 mètre de jardin et étouffer les autres plantations aux alentours. Les racines sont profondes et peuvent rester dans le sol pendant de nombreuses années.
Il pousse au printemps et on peut l'observer tout l'été. Avec des jolies fleurs blanches, un peu rosées, son aspect est plutôt sympa mais il peut devenir une vraie plaie avec des températures chaudes en se propageant à toute vitesse !
Comme plante bio indicatrice sa présence indique un excés d'engrais, d'azote mais aussi un sol qui est beaucoup trop compacté.
Comment contrôler le liseron ?
Il y a une excellente façon de multiplier le liseron : c'est de labourer ou retourner le sol. En effet des racines aussi courtes que 5 cm peuvent produire de nouvelles plantes. En plus, il est très résistant à la sècheresse.
La solution la plus efficace est d'éliminer le végétal dans ses 1ers stades de développement avant qu'il ne devienne une plante vivace. On pourrait utiliser un paillage mais il a la capacité de se frayer un passage trés facilement même dans les paillis épais. Dans les mulch efficaces il y a les copeaux de bois, les cartons, mais le moindre mini trou ou espace vide dans ce mulch sera exploité par le liseron qui passera sans aucun pronlème.
Une solution efficace et radicale est la bâche noire, non seulement elle prive la plante de lumière mais comme la chaleur est concentrée, les plantes sont eliminées (sans distinction, ce qui peut poser un problème). on appelle cela le processus de solarisation.
Vous pouvez également pulvériser du vinaigre blanc dessus c'est assez efficace (tout comme l'eau bouillante des pates par exemple)
De l'huile de coude : l'arrachage manuel est donc la solution la plus efficace en essayant de ne pas trop casser les racines. Apprenez la patience et la répétition il faudra le faire assez souvent !
Le chiendent (Elytrigia repens)
Le chiendent appartient à la famille des graminées et est une plante vivace rampante et super résistante ! Il se reproduit par les graines mais aussi à partir de ses longues racines couleur jaune paille ou de nouvelles pousses peuvent se développer !
Comment contrôler le chiendent ?
L'arrachage manuel est la aussi la meilleure des solutions. Dès son apparition, essayez de déterrer l'intégralité de la plante avec ses rhizomes. car le moindre bout restant pourra donner de nouveaux chiendents. Imaginez la prolifération si vous décidez de passer un motoculteur dans un terrain déjà envahi ... Perso je lutte chaque année avec le chiendent, j'utilise la grelinette pour m'aider à l'eliminer !
Veillez a ne surtout pas mettre ces plantes au compost car il pourrait très bien s'y développer et continuer de croitre.
Le plantain lancélolé (Plantago lanceolata)
Le plantain est une herbe vivace qui est trés commune. On la retrouve dans nos jardins, pelouses. on la reconnait a ses feuilles étroites. Elle se propage via les graines.
Comment contrôler le plantain ?
Sa croissance, relativement longue rend compliqué son arrachage manuel. Qui plus est, elle possède une longue racine pivotante ce qui la rend resistante aux fortes temperatures estivales. Pas simple à s'en débarasser, mais pas impossible !
Le plus judicieux est de les éliminer au stade de plantule avant la montée en graines. Vous pouvez aussi choisir de couvrir avec des cultures plus hautes et plus sérées afin que l'ombre portée nuise à leur développement.
Le digitaire (Digitaria spp.)
Assez présent lorsque le sol est chaud et sec, on l'observe du printemps à l'été. La digitaire sanguine est sensible au froid et meurt dès les premières gelées d'automne.
Comment contrôler la digitaire ?
Même si les graines ayant la capacité de germer peuvent rester dans le sol pendant 3 ans, finalement, cette "mauvaise" herbe est relativement facile à maitriser : elle s'arrache facilement
Dans la pelouse il suffit de tondre régulierement pour éviter laproduction de graines. Au jardin potager, on peut la controler avec un bon paillage, en binant, ou en l'arrachant manuellement.
Le chénopode blanc (Chenopodium album)
Le chénopode blanc est une plante annuelle à croissance rapide. Ses graines sont très petites et légères, et peuvent être disséminées par le vent, elles peuvent parfois rester des dizaines d'années dans le sol. Dans des conditions favorables, la propagation peut être problématique.
Comment contrôler le chénopode blanc ?
Véritable éponge, elle capture énormement l'humidité du sol, donc il est primordial de la retirer rapidement. Binage, paillage, arrachage, sarclage, tous les moyens sont bons !
Le pissenlit (Taraxacum officinale)
C'est vrai que dans cette liste, le pissenlit avec sa fleur de couleur jaune intense et sa capacité mellifère pourrait passer comme amical. Cependant sa capacité a coloniser n'importe quel habitat lui confère une place de choix dans notre sélection. Il est dans le top 10 des adventices les plus coriaces au jardin.
Non seulement leurs graines sont facilement portées par le vent mais les pissenlits se reproduisent très bien grâce à leurs grandes racines pivotantes assez profondes. A moins de les couper très profondement ou de les arracher entièrement, vous pourrez être certain que la plante repartira de plus belle !
Comment contrôler les pissenlits ?
Comme souvent l'arrachage des plants juvéniles est la meilleure des solutions. Mais s'ils sont plus robustes, il vaut mieux utiliser une truelle ou un outil pour déloger les racines dans leur intégralité. Si vous en laissez un bout, il est fort à parier que le végétal reprendra !
Si pour d'autres herbes, un coup de tondeuse suffit à les controler, ce n'est absolument pas le cas pour le pissenlit. Le paillage est efficace, il existe aussi des couteaux à pissenlits ou des outils spécifiques qui peuvent faire l'affaire.
Si vous voyez des pissenlits en bordure du potager, isolés, je vous conseille de les arracher sans attendre car la colonisation se fera très vite !
La bourse à pasteur (Capsella bursa-pastoris)
De la famille des brassicacae, comme le chou ou la moutarde, c'est une plante annuelle qui produit des petites fleurs blanches qui d'ailleurs forment des gousses en forme de coeur par la suite. La bourse à pasteur apprécie les temps frais.
Comment contrôler la bourse à pasteur ?
L'arrachage manuel précoce est toujours la bonne solution à condition de bien enlever toute la racine
Chardon des champs (Cirsium arvense)
Le chardon est une herbe vivace rampante et agressive. Très invasif, il colonise sans distinction, jardin, pelouse, paturage, fossé, bord de route. Sa multiplication se fait via les graines bien sûr mais aussi via des portes-greffes rampants (sorte de rhizomes) qui créées de nouvelles pousses tous les 20 à 30 cm. La plante produit des fleurs violettes en juillet, aoùt.
Comment contrôler le chardon ?
Assez difficile de gérer cette plante, tant son système racinaire est étendu et profond. Ce dernier peut atteindre horizontalement 40 cm et plus et verticalement de15 à 40 cm de profondeur.
L'arrachage manuel est très efficace si on prend soin de bien tout enlever. La meilleure période pour cela est l'été en pleine période de floraison ou il est le plus faible.
S’il est bien enraciné alors l'idée est de l'épuiser en le forçant a puiser dans ses propres ressources. Une plantation compétitive de seigle d'hiver peut aider à son éradication
Le mouron des oiseaux (Stellaria sp. & Cerastium spp.)
Le mouron des oiseaux également nommé stellaire moyenne pousse dans des endroits bien humides et constitue un vrai nid à bactéries insectes nuisibles et maladies fongique des plantes.
Sans autre concurrence la production de graines comptabilise environ 800 semences et il faudra 7 à 8 ans avant d'espérer pouvoir l'éradiquer ... ça veut tout dire.
Aimant les milieux frais et humides, le mouron apparait avant les cultures saisonnières et donc peuvent être très compétitives par rapport à nos plantations et peuvent poser des problèmes.
Le stellaire moyenne forme un tapis épais et dense très peu haut. Les petites fleurs blanches qu'il produit comportent 5 pétales. Il se plant dans une terre a ph neutre et très azoté.
Comment contrôler le mouron des oiseaux ?
C'est une bonne nouvelle, il sera facile à arracher surtout avant que la plante fleurit. L'idée sera toujours de la contrôler avant que l'enracinement soit trop fort.
Le principal challenge sera surtout de la localiser. Et n'oubliez pas que c'est une plante annuelle d'hiver, alors le repérage et l'arrachage sera plus efficace en automne-hiver.
Pourpier (Portulaca oleracea)
Le pourpier est le dernier végétal de notre liste car malgré que ce soit une succulente comestible elle a une caractéristique d'une mauvaise herbe impressionnante. En effet une seule plante peut produire jusqu'à 2 000 000 de graines, championne de notre sélection ... En plus de la reproduction par graine, elle peut se développer via sa partie végétative (fragments de tiges, feuilles) ce qui la rend assez difficile à éliminer.
Le pourpier apparait dès la fin du printemps et apprécie les temps chauds, les sols fertiles et humides.
Comment contrôler le pourpier ?
Comme toujours le désherbage manuel est la meilleure des options. Vous pouvez également mettre un paillis à condition qu'il soit un eu épais (au moins 5 à 7 cm)
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